Une vanne thermostatique peut gaspiller de l’énergie de chauffage quand elle est mal utilisée

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Vanne thermostatique du radiateur

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Une vanne thermostatique peut gaspiller de l’énergie de chauffage quand elle est mal utilisée
vanne thermostatique

Une vanne thermostatique est un robinet automatique situé sur le côté de la plupart des radiateurs modernes. À l’intérieur est caché un petit mécanisme qui se dilate ou se contracte en fonction de la température ambiante – du coup, il ouvre ou ferme l’arrivée d’eau chaude dans le radiateur et permet de maintenir une température constante, choisie au préalable.

Elle permet des économies...

À condition qu’elle soit bien utilisée, une telle vanne permet des économies d’énergie car, dès que la pièce se réchauffe "gratuitement" – que ce soit sous l’effet du soleil ou parce que plusieurs personnes y séjournent – elle réagit et se ferme automatiquement. L’économie peut atteindre 20% de la facture de chauffage.

... mais peut augmenter la consommation!

Lorsque la pièce se rafraîchit – par exemple en soirée – la vanne sent le froid et réagit en laissant passer davantage d’eau chaude dans le radiateur. C’est justement dans ce cas de figure qu’elle risque de ne plus faire des économies! Et effet, si en hiver on laisse une fenêtre ouverte sans fermer la vanne, cette dernière réagit au froid qui lui vient de l’extérieur et fait chauffer le radiateur à fond – d’où un important gaspillage d’énergie. Il ne faut donc pas oublier de fermer une vanne thermostatique lorsqu’on dort avec la fenêtre ouverte, ou lorsqu’on aère longuement une pièce.

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Personne lisant près d'une fenêtre, vue en infrarouge

On peut avoir froid à 21°C

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Température intérieure

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Même si le thermomètre indique 21°C, on peut avoir froid lorsque les vitres et les murs sont froids.

Dans un bureau où le thermomètre indique pourtant 21°C, on peut se sentir mal à son aise en raison de la présence d’une surface très froide (fenêtre ou mur), compensée par des radiateurs qui tournent à plein régime. Car le corps humain est très sensible aux asymétries de température.

Températures disparates

Ces asymétries sont, hélas, très fréquentes dans les immeubles mal isolés des années 1950-1970. Lorsque les occupants d’un immeuble sont systématiquement mal en point, on en conclut que le bâtiment lui-même est malade, d’où l’expression Sick Building Syndrome. Ses causes les plus fréquentes sont la présence de polluants dans l’air, ou une aération trop faible ou au contraire trop puissante (courants d’air). Un troisième aspect, moins évident, est celui des asymétries de température. Explication: lorsqu’une fenêtre, un mur, un sol ou un plafond est trop froid – car mal isolé – il faut forcer le chauffage pour compenser. Il s’ensuit une grande différence de température entre les surfaces d’une même pièce. Or, l’être humain est très sensible au rayonnement de chaleur ou de froid – sans qu’il y ait de courant d’air. Et rien n’est plus désagréable que d’avoir une épaule plus froide que l’autre, ou la tête au chaud et les pieds au froid: une différence de 8°C entre deux parois incommodent certaines personnes, qui se sentent mal à leur aise sans en comprendre la raison.

Les parois, murs, plafonds et fenêtres d’un immeuble bien isolé présentent en hiver des températures semblables, et c’est pour cela qu’on s’y sent bien même en dessous de 20°C.

L’ozone peut aussi provoquer des crises cardiaques

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Ozone et santé

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La pollution de l'air par l'ozone peut provoquer des crises cardiaques.
poumons

Durant les jours de chaleur et de grand soleil, l’ozone (O3), formé principalement à partir des gaz d’échappement des moteurs, tue. Certaines des victimes succombent à une insuffisance respiratoire, mais beaucoup d’autres meurent suite à des problèmes cardiovasculaires.

Environ 30% des 975 décès supplémentaires enregistrés en Suisse durant la canicule 2003 ne sont pas dus à la chaleur, mais à l’ozone. Telle est la conclusion de la Commission fédérale de l’hygiène de l’air et de l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Bâle. En Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, des chercheurs ont abouti à des conclusions comparables. Or, si 2003 a connu une mortalité exceptionnelle, il ne faut pas oublier que l’ozone, formé à partir de polluants émis en grande partie par le trafic, fait des victimes chaque été lorsque la chaleur et le soleil se conjuguent.

Une plaque en réaction

Dès son arrivée dans les poumons, l’ozone oxyde tout ce qu’il trouve et change de forme, redonnant de l’oxygène. Il est donc très peu probable qu’il puisse se faufiler dans la circulation sanguine. Et pourtant, lorsqu’un être humain est exposé à une forte concentration d’ozone, il développe dans l’heure qui suit une inflammation dans ses vaisseaux sanguins – une inflammation qui se maintient pendant au moins 24 heures.

Les chercheurs pensent que l’inflammation fragilise les parois des vaisseaux sanguins, ce qui peut conduire à leur rupture. Mais le plus souvent, c’est le contraire qui se produit: suite à une petite blessure sur une paroi, le corps sur-réagit et les cellules réparatrices envoyées en renfort s’empilent les unes sur les autres pour créer un petit amas, appelé plaque. Cette dernière peut grandir jusqu’à boucher le vaisseau. Elle peut aussi se détacher (on parle de "rupture de plaque") et, emportée par le flux sanguin, aller boucher un vaisseau dont le diamètre est plus petit. Avec de funestes conséquences, puisque c’est le principal mécanisme qui conduit à l’attaque vasculaire cérébrale ou à l’embolie pulmonaire.

Ces réactions rapides aux pics d’ozone sont certainement dues non seulement à l’inflammation des vaisseaux sanguins, mais aussi à trois autres effets déjà connu: la diminution du volume d’air inspiré (tous les tissus du corps manquent alors d’oxygène, y compris le cœur et le cerveau), une vasoconstriction généralisée (les veines et les artères se resserrent), et le ralentissement du rythme cardiaque.

Réduire les émanations des précurseurs de l’ozone

Les décès dus à la chaleur peuvent être évités grâce à des mesures de prévention: porter des habits légers et de couleur claire ainsi qu’un chapeau, bien s’hydrater, éviter le soleil, bien aérer son logement, etc. Quant aux morts imputables à l’ozone, elles impliquent un autre type de mesures, si on souhaite les éviter à l’avenir. Il faut réduire de manière durable les polluants qui se transforment en ozone sous l’influence du soleil: les gaz polluants émis par la circulation routière et les moteurs à explosion, et les composés organiques volatils (COV) issus des peintures, des laques et des vernis.