Subventions pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et diminuer leur impact sur le climat

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Subventions Bâtiments

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Tour d'horizon des subventions disponibles pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.

Truelle

Tout propriétaire qui désire – ou doit – améliorer l'efficacité énergétique de son bâtiment ou changer son installation de chauffage pour réduire son impact sur le climat peut solliciter des subventions. Les types de subventions, leurs montants et les conditions d'octroi varient selon le canton où est implanté le bâtiment.

Liens utiles

Le Programme Bâtiments • Programme de subventions de la Confédération et des cantons

FrancsEnergie • Tous les programmes de subvention de la Confédération, des cantons, des villes et des communes

CECB • Informations sur le Certificat Energétique Cantonal des Bâtiments

SuisseEnergie • Infos, liens et documents utiles sur la rénovation énergétique des bâtiments

Pronovo • Rétribution pour les petites installations photovoltaïques

Fondation KliK • Aides financières pour la réduction des émissions de CO2, notamment pour l’automatisation des systèmes de régulation du chauffage, de la ventilation, de l’ombrage et de l’éclairage

Un smartphone devant une ampoule, montrant le flicker
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Flicker de l’éclairage: avec un smartphone, on peut détecter le scintillement (papillotement lumineux) des ampoules et des lampes

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Flicker de l’éclairage

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Avec un smartphone, on peut détecter le scintillement (flicker ou papillotement lumineux) des ampoules et des lampes.
Inspection du flicker d'une ampoule avec un smartphone

Les vieilles ampoules à incandescence, les ampoules halogènes, les ampoules fluocompactes (dite "économes) et les tubes lumineux (néons) ne diffusent généralement pas une lumière régulière. Branchés sur le courant alternatif du réseau électrique (230V/50Hz), tous scintillent très rapidement à notre insu. La variation d’intensité lumineuse va généralement de 5 à 45% suivant le type d’éclairage (en savoir plus).

Flicker = scintillement

Ce scintillement est nommé "flicker" (mot anglais) par les professionnels de l’éclairage. Nous ne le percevons généralement pas consciemment, en raison de la persistance des images sur la rétine de nos yeux. En effet, si une lampe est allumée et éteinte à une fréquence toujours plus rapide, il arrive un seuil où nous avons l’impression que la lampe reste allumée sans discontinuité. Pour la plupart des gens, cette illusion apparaît à partir d’environ 60 allumages/extinctions par seconde, autrement dit dès que la fréquence du flicker atteint 60 Hertz. Mais certaines personnes peuvent être gênées par une lampe qui présente un flicker approchant 100 Hertz. Par ailleurs, des études montrent que, même si notre vision est leurrée, notre organisme peut ressentir les fluctuations de la lumière jusqu’à plus de 200 Hertz – et d’autant plus fortement que les oscillations de luminosité sont de grande amplitude. D'autre part, des flickers de l'ordre de 1000 Hertz peuvent être gênants lorsque la source lumineuse est en mouvement rapide ou lorsque l'observateur se déplace.

Le flicker peut être incommodant, même si on ne le perçoit pas

Le ver luisant regarde une ampoule dont la lumière varie en intensité (flicker)

Même si on ne perçoit pas directement ce flicker, il peut être une source d’inconfort, de baisse de performance dans le travail, de fatigue visuelle et de migraine. Chez certaines personnes, il peut même déclencher une crise d’épilepsie. L’inconfort dépend notamment de la fréquence du flicker, de l’amplitude de la variation de luminosité, et de l’intensité de l’éclairage. Le flicker est particulièrement gênant lors de la lecture et durant les tâches qui demandent des mouvements rapides.

Flicker des LED: le meilleur côtoie le pire

Les bonnes ampoules et lampes LED n’ont quasiment pas de flicker. Mais certains modèles mal conçus ou défectueux peuvent présenter un flicker à 100%, beaucoup plus important que toutes les autres formes d’éclairage. Ainsi, il y a des lampes et des guirlandes LED qui s’allument et s’éteignent complètement 100 fois par seconde, parce que leur adaptateur électrique transforme imparfaitement le courant alternatif de la prise en courant continu. Les problèmes de flicker peuvent aussi apparaître avec un variateur d’intensité (dimmer) mal adapté aux nouvelles lampes LED. Dans certains cas, le flicker augmente au fur et à mesure que la lumière est tamisée. Il peut même exister des différences importantes entre deux mêmes ampoules du même fabricant, en raison de la qualité variable de leurs composants électroniques.

L’emballage des ampoules et des lampes ne comporte aucune indication sur le flicker

Pour l’instant, les fabricants ne sont pas obligés de déclarer le flicker de leurs dispositifs d’éclairage. Les procédures de mesures sont d’ailleurs toujours en discussion au niveau international. Il est donc difficile pour un particulier de déterminer si une lampe présente un flicker gênant, sauf si le papillotement est visible. Heureusement, on peut se servir d’un simple smartphone pour détecter indirectement les flickers les plus incommodants (jusqu’à environ 200 scintillements par seconde = 200 Hertz). La technique est simple: il faut régler le smartphone sur le mode photo/caméra, et le placer tout près de la lampe à tester. Si la lumière scintille, l’image sur l’écran sera divisée en bandes claires et en bandes sombres. Le phénomène est dû aux interférences entre les oscillations de la lumière et la fréquence d’affichage de l’écran (l’image est "rafraîchie" 30 fois par seconde). Plus il y a de contraste entre les bandes claires et foncées, et plus les variations d’intensité de la lampe sont importantes – et plus le flicker est, a priori, gênant. Les flickers très rapides –  de l’ordre de 1000 Hertz – ne sont pas toujours repérés par le smartphone, sauf s'ils sont très prononcés.

Tester l’éclairage, chez soi, au bureau et au magasin

Avec un smartphone, on peut ainsi inspecter les différentes lampes de son logement ou de son bureau – et même tester une lampe en magasin avant de l’acquérir. Si les lampes sont reliées à un variateur d’intensité, on observera les lampes de la pleine lumière jusqu’à la position la plus faible. On pourra aussi contrôler les tubes lumineux (néons): lorsqu’ils sont équipés avec un ballast magnétique, ils présentent un flicker beaucoup plus important que si leur ballast est électronique. Les ampoules fluocompactes (ampoules économes) récentes ont un ballast électronique: leur flicker est beaucoup moins gênant que celui des premières générations d’ampoules fluocompactes qui comportaient un ballast magnétique.

Photo prise avec un smartphone en comparaison de l'analyse d'un flickermètre

À gauche: photo d'une ampoule prise par un smartphone.
À droite: la même ampoule vue avec un flicker-mètre. L'intensité de l'éclairage oscille fortement – plus de 60% de variation lumineuse – à une fréquence de 100 Hertz (100 fois par seconde).

Éclairage LED et santé, sur le site de l'Office fédéral de la santé (OFSP)

Led à intensité lumineuse variable: Conseils (SuisseEnergie)

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Mobility-Impact est un calculateur de CO2 avec lequel on peut faire le tour du monde

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Un outil-web ludique pour comparer le CO2 et les polluants émis par différents moyens de transport pour un même trajet.
Copie d'écran (extrait) du calculateur Mobile-Impact

Mobility‑Impact est un comparateur de mobilité disponible librement sur internet et spécialement destiné aux écoles et au grand public. Il n’a pas pour vocation de concurrencer les calculateurs professionnels qui estiment la consommation d’énergie et les nuisances à l’environnement provoquées par les déplacements en avion, en train ou en voiture: Mobility‑Impact est un outil convivial et ludique pour faire comprendre les enjeux de la mobilité, principal facteur de réchauffement climatique en Suisse.

N’importe où dans le monde, Mobility-Impact permet de suivre sur une carte géographique ses trajets à pied, à cheval, à vélo (aussi électrique), en transports publics (bus, train, bateau), à moto, en voiture, en avion, en hélicoptère et même en char d’assaut! Des compteurs montrent en continu les kilomètres et les dénivelés parcourus, l’énergie consommée, la pollution émise et le CO2 dégagé.

Tous les véhicules utilisables sur le calculateur Mobile-Impact

Un des points forts de Mobility-Impact est sa capacité de comparer deux modes de transport vers une même destination, et d’afficher simultanément leurs parcours sur la carte et leurs effets sur l’environnement. Ainsi, par exemple, on peut faire la différence entre un voyage en voiture hybride occupée par 5 personnes et le même trajet effectué dans un train occupé au tiers de sa capacité. Le logiciel, qui utilise les informations de Google Maps, déroule les trajets en proportion de leur vitesse; il affiche aussi les étapes et les temps de repos.

Calculateur Mobility-Impact

Mobility-Impact est un outil pédagogique pour l’enseignement

Le calculateur s’accompagne d’un guide pour les enseignants, de 21 séquences vidéos sur la mobilité réalisées par la Radio Télévision Suisse (RTS), et de diverses infos pour clarifier le sujet. Il constitue ainsi une véritable ressource pédagogique sur la mobilité, discipline qui fait partie du programme de l’enseignement obligatoire. Un enseignant peut, par exemple, demander à ses élèves d’organiser le trajet d’un voyage d’études en fixant des objectifs de consommation d’énergie et d’émissions de polluants par participant.

Ensemble d’outils pédagogiques Mobility-Impact

La Suisse compte plus d’une voiture pour deux habitants

En Suisse, la mobilité pèse pour un tiers de la consommation d’énergie et 40% des émissions de CO2 – sans parler de la pollution et du bruit qui touchent surtout les centres urbains. C’est donc un sujet important qui mêle à la fois des enjeux d’économie, de société, de santé publique, d’énergie et d’environnement.

Le ver luisant se déplace sur 4 moyens de transport en modèles réduits: train, voiture, vélo et avion.

La Suisse compte 8 millions d’habitants et 4,3 millions de voitures (2013). Il y a aussi 400’000 véhicules de transports de marchandise, 700’000 motos et scooters, 3000 locomotives et 3600 avions. Pour les vélos, le chiffre n’est pas connu puisque la plupart n’ont pas de plaques d’immatriculation, mais le dernier recensement sur la mobilité (2010) indique que 69% des ménages en possède au moins un.

On se déplace toujours plus

Les déplacements augmentent plus rapidement que la population. On fait en moyenne 37 km par jour à l’intérieur du pays – soit 1h30 de trajet quotidien – dont les deux tiers en véhicules à moteur. Or, un trajet en voiture sur deux et presque 80% des trajets en bus ou tram font moins de 5 km – une distance facile à parcourir à vélo. De plus, un trajet en voiture sur huit, et environ un trajet en bus ou tram sur cinq, font moins d’un kilomètre – ce qui est faisable à pied pour la plupart des gens. D’autant que les études scientifiques montrent que celui qui se déplace régulièrement à pied réduit d’un quart ses risques de maladies cardiovasculaires. Et celui qui se rend au travail à vélo réduit de presque 30% son risque de mourir jeune.