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Le saviez-vous ?

Pour la santé, rien ne vaut les légumes vapeur "al dente"

Si on cuit les légumes trop longtemps et dans trop d’eau, on perd l’essentiel de leurs substances bénéfiques (vitamines et antioxydants). La plupart de ces substances sont inactivées par la chaleur et "lessivées" dans l’eau de cuisson: la valeur alimentaire des légumes pour la santé et fortement diminuée.

La solution, c’est la cuisson à l’étouffée, dans une casserole fermée avec très peu d’eau (un demi-verre). En cuisinant ainsi on obtient des légumes croquants, dont les couleurs et les saveurs sont préservées.

Lessivage et surchauffe

Le pouvoir antioxydant des légumes se perd rapidement lors de la cuisson. Ceux des différentes variétés de chou (crucifères) sont à 90% solubles dans l’eau: si on utilise de grandes quantités de liquide à la cuisson, ils vont s’y diluer. De surcroît, certains antioxydants, dont la vitamine C, sont vite inactivés par la chaleur. 
La tomate, par exemple, gagne vraiment à être mangée crue. Car, à la cuisson, le tiers de ses sels minéraux disparaissent, ainsi que les deux tiers de son acide folique et 90% de sa vitamine C. Un plat de tomates au four est non seulement discutable sur le plan diététique, mais aussi écologique, puisque le four est un gros consommateur d’électricité.

 

La Suisse possède la plus grande concentration de pompes à chaleur géothermiques

pompe à chaleur

La Suisse n’a jamais autant utilisé la chaleur naturelle du sol pour chauffer ses bâtiments. En 2006, la 100’000e pompe à chaleur a été installée, et la longueur totale des forages a dépassé six millions de mètres. Couplée à des mesures d’économies d’énergie – telles une meilleure isolation des bâtiments – la géothermie pourrait aider le pays à atteindre une partie de ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre. En ce qui concerne l’utilisation de la chaleur du sous-sol pour le chauffage des bâtiments, la Suisse se situe au troisième rang mondial avec environ 70 watts par habitant. Seuls l’Islande et la Nouvelle-Zélande font mieux, mais ce sont des régions très riches en sources d’eau chaude. En Suisse, la chaleur du sol, ou géothermie, est surtout utilisée par les pompes à chaleur.

Un quart d’électricité, trois quart de chaleur gratuite

Les pompes à chaleur utilisent de l’électricité afin de soutirer de la chaleur au sol, à l’air, à un lac ou à une rivière. Environ 45% des pompes à chaleur suisses sont "géothermiques". Pour elles, on étalait autrefois des serpentins dans les jardins, à une profondeur d’un mètre environ. Mais cette technologie est de moins en moins utilisée, car il existe peu de surfaces disponibles autour des constructions, et la présence du serpentin refroidit le sol du jardin et empêche d’y faire pousser des arbres.

Les pompes à chaleur modernes sont équipées de sondes verticales, qui s’enfoncent à une profondeur de 70 à 250 mètres. Elles permettent de capter trois quarts d’énergie renouvelable gratuite – la chaleur du sol – en investissant seulement un quart d’énergie électrique. Une pompe à chaleur couplée à un chauffage par le sol est une solution idéale pour un bâtiment bien isolé, car l’eau circule à une moindre température que dans des radiateurs. Moins la température de chauffage a besoin d’être élevée, meilleure est le rendement énergétique de la pompe.

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Il n’y a aucune raison de ne pas éteindre son ordinateur à la pause de midi

Écran d'ordinateur

Le réseau de distribution électrique est surchargé entre 11h et 13h. Or, beaucoup d’ordinateurs restent allumés pendant la pause de midi, continuant à consommer de l’énergie sans nécessité. On entend souvent dire que ce n’est pas bon pour les machines de les éteindre trop souvent, ou que le démarrage consomme énormément de courant: ce n’est pas – ou plus – vrai.

Veille profonde

La plupart des appareils récents peuvent entrer en une veille profonde qui consiste à mettre une partie de leurs composants électroniques hors tension – les constructeurs ont donc prévu que leurs machines soient éteintes et rallumées plusieurs fois par jour. Et contrairement aux anciens écrans cathodiques qui doivent chauffer, les écrans plats ne souffrent pas des allumages et extinctions à répétition.

Quant à l’énergie consommée pour la mise en route et l’arrêt, elle équivaut à moins de 5 minutes de fonctionnement. En conséquence, il ne faut pas craindre d’éteindre son écran (avec le bouton) dès qu’on ne l’utilise pas pour quelques minutes, ni d’éteindre aussi son ordinateur pendant la pause de midi. Et si on veut s’assurer que ce geste est sans danger pour sa machine, il suffit de lire les recommandations prudentes du Département de l’énergie des États-Unis: "Éteignez votre écran si vous ne l’utilisez pas pendant plus de 20 minutes; éteignez votre écran et votre ordinateur si vous les quittez pour 2 heures ou plus." Dans un pays connu pour ses talents informatiques et pour ses procès en dédommagements, le gouvernement n’aurait pas pris le moindre risque si ce comportement pouvait nuire à la vie du matériel.

Des économiseurs... qui dépensent

On pense parfois que les économiseurs d’écran réduisent la consommation d’énergie, mais il n’en est rien. Ces programmes allument et éteignent les pixels les uns après les autres, afin de protéger la surface des écrans de l’effet mémoire (imprégnation d’image). Certains économiseurs sollicitent beaucoup la carte graphique et la mémoire, ce qui peut conduire à une augmentation de la consommation d’électricité de l’ordinateur.

Selon les modèles, un couple écran+ordinateur laissé en veille en permanence peut coûter jusqu’à 100 francs par année en électricité. Dans une entreprise ayant une centaine d’appareils de ce genre, la facture grimpe à 10’000 francs par an. Et en été, une bonne partie des coûts de climatisation – jusqu’à 70% selon certaines estimations – est engagée afin de compenser le réchauffement induit par les appareils électriques et électroniques qui dégagent de la chaleur en fonctionnant.

Éteindre les ordinateurs à distance

Il existe des logiciels qui permettent d’éteindre depuis un autre poste du réseau tous les ordinateurs d’une entreprise ou d’une administration, tout en sauvegardant les documents laissés ouverts par les utilisateurs. De tels systèmes permettent au département d’informatique de faire des économies tout en gardant le contrôle du parc de machines. De plus en plus d’entreprises prennent des mesures de ce type, qu’elles intègrent dans une stratégie globale de gestion de l’énergie (Power Management, en anglais).

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