Le bureau

Coin ordinateur

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interupteurordinateurmultiprisesunité central, modem

En veille (standby)

L'ordinateur, l'écran, le routeur, l'imprimante, le disque dur externe... attendent souvent en permanence qu'on les utilise.

Éteignez la lumière; touchez l'un des appareils, puis coupez la prise.

Petites lumières...

Un bureau plongé dans la nuit permet de constater la quantité d'appareils en fonctionnement ou en attente de fonctionnement. Au total, cela peut représenter des dizaines de watts (plus d'une vingtaine de francs sur la facture annuelle d'électricité). Ne pas hésiter à éteindre puis débrancher les appareils qui ne servent pas souvent, tels le scanner ou le graveur de DVD: il n'est pas nécessaire qu'ils soient mis sous tension chaque fois qu'on utilise l'ordinateur (voir "consommation cachée").

En veille

En attente, prêt à fonctionner. Et pourtant, il peut se passer des heures avant que l'on s'en serve. Ne pas oublier qu'un appareil en attente tire de l'électricité, et que ses composants électroniques chauffent et s'usent. En été, un équipement informatique de ce genre participe à chauffer le bureau. Y penser avant de songer à la climatisation.

Tous débranchés d'un coup

Même lorsqu'on les éteint avec leur bouton, la plupart des ordinateurs et périphériques informatiques continuent de tirer un peu d'électricité "en cachette" – surtout s'ils datent un peu et sont bon marché. On parle de consommation cachée. Le seul moyen de les éteindre vraiment, c'est de les débrancher – ou de couper leur alimentation à l'aide d'une barrette multi-prises (après les avoir éteints avec leurs boutons respectifs). Cela réduit leur vieillissement et les protège des surtensions toujours possibles du réseau électrique.

multiprises maitre On peut aussi s'équiper d'une barrette-multiprises électronique "maître-esclaves". On y raccorde l'ordinateur (le maître) et tous ses périphériques (les esclaves). Lorsqu'on éteint l'ordinateur, la barette détecte la manoeuvre et coupe automatiquement l'alimentation de l'ensemble. Elle continue cependant de soutirer un peu d'électricité (environ 1 watt).

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Poubelle de bureau

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Il n’y a pas que le papier à recycler

Dans un bureau, on produit quotidiennement des petits déchets dont la plupart peuvent être recyclés. Si on travaille avec des collègues, on peut organiser un petit coin-recyclage pour motiver chacun à trier et bien jeter. Des cartons et des containers spéciaux existent pour faciliter ces bonnes pratiques – certaines communes vendent un tel matériel.

Touchez les déchets.

Pile ou accu

pile

Une pile sur cinq est encore mise à la poubelle, alors que tous les magasins de Suisse qui en vendent doivent les reprendre gratuitement – sans parler des nombreux containers de récupération qui existent dans les communes.

Les piles et les accus contiennent des matières premières importantes comme le fer, le nickel, le manganèse et le zinc. Certains contiennent aussi des métaux lourds toxiques, tels que le cadmium et le plomb: donner ses vieilles piles à recycler, c’est éviter que ces métaux finissent dans l’environnement.

Cartouche d’imprimante

cartouche

Les commerces n’ont pas l’obligation légale de reprendre les vieilles cartouches. Mais beaucoup de magasins les acceptent sur une base volontaire (les membres de la Swico). Quelques associations collectent les cartouches vides pour les faire entrer dans une filière de recyclage, car certains toners pour imprimante laser ont une valeur commerciale non négligeable. Il est aussi possible de recycler soi-même ses cartouches (imprimantes à jet d’encre) à l’aide d’un kit de remplissage.

Bouteille de boisson en PET

Bouteille de boisson en PET

En Suisse, une bouteille de boisson sur quatre va encore à la poubelle, alors que près de 25’000 points de collecte existent dans les espaces publics et les magasins. Une partie du PET récolté sert à fabriquer d’autres bouteilles, le reste est transformé en divers matériaux qui vont de la fibre textile au ruban adhésif.

Recycler, c’est bien, mais éviter des déchets c’est encore mieux. Si on a l’habitude de boire de l’eau en bouteille, cela vaut la peine de tester l’eau du robinet en aveugle: verser l’eau en bouteille et l’eau du robinet dans des verre semblable. Attendre que les deux verres aient la même température. Puis tester et faire tester à d’autres...

Déchet organique

déchets végétaux

Chaque année en Suisse, les usines d’incinération sont obligées de brûler 250’000 tonnes de déchets végétaux qui ont été jetés dans les poubelles des ménages. Alors que le tri des déchets permettrait de les valoriser en compost, pour améliorer les terres cultivables et les jardins. Il faut dire que le ramassage de ces déchets naturels n’est pas organisé partout. Pour savoir si le tri des déchets de cuisine est organisé dans son quartier, il faut s’adresser à sa commune.

Lampe fluorescente

ampoule

Les ampoules fluocompactes (de même que les tubes fluorescents) contiennent du mercure, un métal lourd qu’il faut éviter d’envoyer à l’incinération des ordures ménagères. Elles cachent aussi de l’électronique dans leur culot – c’est également une source de métaux lourds.

Les commerces qui vendent de telles lampes ont l’obligation de les reprendre gratuitement pour les acheminer sur la voie du recyclage ou d’une élimination spéciale.

Les ampoules LED en fin de vie, qui contiennent aussi des éléments électroniques, doivent également être remises à une Déchèterie ou à un point de vente.

Canette en aluminium

canette

Une canette sur dix va encore à la poubelle, alors que l’utilisation de l’aluminium recyclé permet d’économiser jusqu’à 95% de l’énergie nécessaire à la fabrication de produits en aluminium "neuf". Les canettes sont récupérées dans des containers spéciaux, souvent munis d’une presse: on les écrase avant de les déposer afin qu’elles prennent moins de place (économie de transport). Elles serviront notamment à faire de nouvelles canettes.

Heu...

chewing-gum

Pour l’instant, ça ne se recycle pas pour faire de nouveaux chewing-gum! Et c’est peut-être mieux ainsi...

Téléphone portable (mobile)

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conseil precaution

Les ondes de la téléphonie mobile

La téléphonie mobile se déroule par des échanges d’ondes électro-magnétiques (dans la bande des micro-ondes) entre les téléphones portables et les antennes de relais. En Suisse, il y a environ 23'000 antennes (qu'on appelle également stations de base), disposées sur les bâtiments et dans le paysage. Les rayonnements d'ondes électro-magnétiques du téléphone et des antennes varient en fonction de l’utilisation et des conditions de communication.

Pour visualiser ces ondes, touchez l’immeuble et son antenne, puis les icônes du smartphone.

Nombre de connexions limité

Une antenne ne peut transmettre qu'un certain nombre de conversations et de données à la fois. C’est parce que le volume de données transmises augmente d’année en année que les opérateurs de téléphonie mobile sollicitent auprès des cantons l’autorisation d’installer de nouvelles antennes.

Antennes sous contrôle

Sur le toit d’une habitation, l’antenne est haut perchée sur un mât afin que ses ondes électro-magnétiques n’atteignent que très faiblement les habitants les plus proches, conformément à l’Ordonnance fédérale sur la protection contre le rayonnement non-ionisant (ORNI). Avant l’installation ou la modification d’une antenne, les cantons vérifient qu’elle respecte les valeurs limites définies par l’ORNI.

En attente

Lorsqu’il est en attente d’appels, le téléphone portable émet un signal bref à intervalles de quelques minutes, afin de signaler sa position au réseau de communication. Les impulsions deviennent plus fréquentes lorsqu’on se déplace en véhicule, car le portable doit changer d’antenne relais. Quant aux antennes, elles émettent aussi un faible signal en permanence.

En appel ou lorsqu'on utilise les données/Internet

Le téléphone portable émet chaque fois que des données sont envoyées à l'antenne relais. Plus il y a d’obstacles entre le portable et l’antenne, plus ils renforcent leur puissance pour compenser la difficulté de communication. Le rayonnement de l’antenne est continu et reçu faiblement sur l’ensemble du corps, alors que le portable irradie principalement la tête et la main.

En raison de la proximité de l’appareil, l'exposition au rayonnement est donc principalement due au téléphone portable et non aux antennes.

Éteint ou en "mode avion"

Le téléphone éteint ou en "mode avion" n’émet aucun rayonnement électromagnétique.

L’antenne émet moins durant la nuit que durant la journée, car il y a moins d’appels ou de transmission de données.

Écouteurs et micro à fil, ou oreillettes Bluetooth

Les micro-ondes excitent les molécules d’eau – c’est le principe utilisé dans le four à micro-ondes pour chauffer les aliments. Ainsi, le téléphone portable échauffe légèrement la partie de la tête contre laquelle il est placé. Son émission est d’autant plus forte qu’il a de la difficulté à communiquer avec une antenne. En utilisant un micro et des écouteurs à fil (kit mains libres), on peut converser en éloignant le smartphone de sa tête. Les oreillettes Bluetooth sans fil (classe de puissance 2 ou 3) émettent un rayonnement beaucoup plus faible au niveau de la tête que celui du smartphone tenu contre l'oreille.

Limiter son exposition aux rayonnements

  • Choisir un téléphone à faible émission (déclaration obligatoire de la valeur DAS sur les appareils neufs).
  • Dans les locaux fermés, téléphoner en se tenant près d’une fenêtre, le smartphone dirigé vers l’extérieur.
  • Utiliser de préférence les réseaux mobiles modernes (5G ou LTE-4G) dont le rayonnement est plus faible que les anciennes technologies GSM (2G et 3G) en cours de désactivation.
  • À l’intérieur ou dans le train, utiliser si possible une connexion wifi pour téléphoner ou pour échanger des données.
  • Méfiance avec les gadgets censés réduire le rayonnement: s’ils entravent la transmission, le smartphone doit émettre à plus haute intensité.

Et, surtout, éviter de téléphoner en conduisant un véhicule (c'est interdit) ou en traversant la rue. Il est prouvé que la baisse de concentration augmente fortement le risque d’accident.

Imprimante

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De l’encre, du papier et de l’électricité

Souvent bradée à la vente, une imprimante d’ordinateur finit souvent par coûter cher non seulement en cartouches, mais aussi en papier et en électricité (si elle consomme beaucoup lorsqu’elle attend ses ordres).

Une imprimante moderne devrait soutirer moins de un watt lorsqu’elle est en attente (veille), et moins d’un demi-watt lorsqu’elle est éteinte.

Touchez les objets et découvrez 5 conseils utiles.

Chères cartouches

Certaines imprimantes sont vendues à très bas prix, car leurs fabricants se rattrapent sur la vente des cartouches. Avant de se décider pour un modèle, il vaut vraiment la peine de regarder le prix des cartouches et le nombre d’impression possibles. On gagnera à se renseigner aussi sur l’existence de cartouches similaires, mais moins onéreuses, produites par d’autres marques.

Il existe aussi des imprimantes à réservoir d’encre, qui ne requièrent pas de cartouche. L’encre peut être rechargée avec une bouteille adaptée. Le prix d’achat de ces imprimantes est relativement élevé, mais l’encre est très bon marché. Si on imprime régulièrement et en grande quantité, une imprimante à réservoir peut être la bonne solution.

Si on imprime surtout du texte en quantité, une imprimante laser monochrome (avec seulement une cartouche de toner noir) sera la formule la plus économique.

Sur les imprimante à jet d’encre, le mode rapide utilise moins d’encre et moins d’électricité.

Papier recyclé de qualité

Aujourd’hui, le papier recyclé recommandé pour les imprimantes ne pose pas de problèmes d’encrassement pour les têtes d’impression ou la mécanique, comme c’était le cas il y a quelques années. En préférant le papier recyclé, on encourage le marché de la récupération du vieux papier et la fabrication du papier recyclé. Et ainsi, on économise de grandes quantités de fibres vierges, 60% d’énergie et 70% d’eau. Mais évitez le papier blanchi au chlore (en choisissant des produits qui portent la mention TCF - totally chlorine free) et privilégiez du papier portant un label de durabilité: p.ex. Ange bleu, écolabel européen, FSC Recyclé ou équivalent garantissent un papier plus durable.

Recto, puis verso

Le menu du programme-pilote de l’imprimante propose d’imprimer les "pages paires" et les "pages impaires". C’est pour faire du recto-verso même avec une imprimante normale. Après avoir imprimé les pages impaires (1-3-5-7...), il suffit de prendre le tas de feuilles imprimées, de le remettre en jeu comme si c’étaient des feuilles blanches, puis d’imprimer les pages paires (2-4-6-8...). À essayer, car cela permet d’économiser du papier.

À faire: vérifier que le format d’impression soit juste (A4), et consulter l’Aperçu avant impression pour voir s’il n’y a pas une page qui s’imprimerait inutilement – ce qui arrive souvent lorsqu’on imprime des pages de site Internet. En étudiant un peu les options d’impression, on trouvera aussi comment imprimer plusieurs pages sur la même feuille A4.

OFF est rarement OFF

Peu d’imprimantes ne consomment pas d’électricité une fois éteintes avec leur interrupteur. Les plus récentes doivent consommer moins d'un demi-watt. Mais si l'imprimante a une dizaine d'année, sa consommation cachée peut atteindre plusieurs watts. 

À savoir: l’allumage de certaines imprimantes lance une procédure de nettoyage des têtes – par une petite éponge. Ces nettoyages sont comptabilisés par la mémoire de l’appareil. Après un certain nombre d’allumages, l’imprimante se met en panne, considérant que son éponge est saturée d’encre...

Débranchée

En retirant la fiche, on est sûr que l’imprimante ne consomme plus d’électricité. Pour la déconnecter plus facilement après l’avoir éteinte avec son bouton, on gagnera à la brancher sur une barrette multi-prises munie d’un interrupteur. On peut aussi s’équiper d’une barrette "maître-esclaves" où l’on raccorde l’ordinateur (le maître) et tous ses périphériques (esclaves). Lorsqu’on éteint l’ordinateur, la multiprise le détecte et coupe l’alimentation de l’ensemble.
Multiprise maître