Éclairage

Tube lumineux

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Il y a des bons et des mauvais "néons"

Les tubes fluorescents pour l’éclairage domestique ne contiennent plus de gaz néon depuis longtemps, bien que certaines personnes continuent de les appeler "néons". Entre les lampes les meilleur marché et le haut de gamme, la qualité de lumière diffère considérablement.

Mais parce qu'ils contiennent du mercure (métal lourd toxique), et parce qu'ils sont énergétiquement moins efficaces que l'éclairage LED, les tubes fluorescents sont peu à peu retirés du marché.

Allumez ces deux tubes pour voir la différence.

Tube des années 1950

D’un gros diamètre de 38 mm, ce tube T8/TL8 est alimenté par un starter et un ballast ordinaires – d’où ce clignotement au démarrage et ce scintillement lumineux durant le fonctionnement (flicker) qui peut déranger certaines personnes. Sa lumière a un mauvais IRC-indice de rendu des couleurs qui rend parfois l’ambiance sinistre. À réserver pour les lieux où l’on ne séjourne pas longtemps, tels la cave ou le garage.

 

Tube des années 2000

D’un diamètre très fin de 16 mm, ce tube T5/TL5 est équipé d’une alimentation électronique: pas de clignotements au démarrage, pas de scintillements et une consommation électrique beaucoup plus faible qu’avec un starter et un ballast ordinaires. Il offre un IRC-indice de rendu des couleurs correct et une température de couleur qui peut être chaude comme un soleil couchant ou froide comme le soleil de midi. Sa lumière peut être tamisée à l'aide d'un variateur.

Lampe de chevet

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La lampe de chevet consomme-t-elle de l'électricité une fois éteinte ?

Ce n'est pas une plaisanterie: certaines lampes de chevet soutirent du courant même lorsqu'on les croit éteintes!

Éteignez ces lampes pour voir...

 

De haut en bas :

Ampoule E27 ou E14

Une lampe de chevet qui peut recevoir une ampoule avec un culot E27 ou E14 (les deux tailles traditionnelles) et qui fonctionne avec un simple interrupteur (sans variateur), offre un avantage: lorsqu'on l'éteint, on est sûr de ne plus consommer d'électricité.

Transformateur coupé

Cette lampe est dite basse tension parce que sa petite ampoule halogène (7-20 watts) fonctionne sur 12 volts. Pour transformer la tension, un transformateur est nécessaire. Il est dissimulé dans le pied de la lampe.

Dans ce modèle, l'interrupteur est placé avant le transformateur, si bien que la lampe ne consomme plus du tout d'électricité une fois éteinte. Mais ce n'est pas le cas de toutes les lampes du genre dont le transformateur est caché: certaine consomment un peu d'électricité même lorsqu'elles sont éteintes.

Pour savoir si l'interrupteur coupe l'alimentation du transformateur, il faut faire un test avec un wattmètre. Cependant, en approchant son oreille du pied de la lampe, on peut souvent entendre le sifflement du transformateur qui reste perpétuellement sous tension.

Toujours sous tension !

L'interrupteur de cette lampe LED est placé après le transformateur (qui forme un bloc avec la prise). Lorsqu'on éteint la lampe, le transformateur continue de soutirer de l'électricité: on parle de "consommation cachée" ou "stand-by" (en anglais). Un transformateur récent devrait soutirer moins de 1 watt. Mais des modèles anciens peuvent consommer 2 ou 3 watts en permanence.

On peut souvent détecter ce vol d'énergie en posant la main sur le transformateur quelques heures après avoir éteint la lampe: il est tiède. En approchant son oreille, on entend parfois un sifflement ou un grésillement.

Le seul moyen d'éteindre vraiment une telle lampe, c'est de retirer la prise, ou de la brancher sur une prise-interrupteur (on en trouve dans les supermarchés).

Jusqu'à 10 fois moins d'énergie qu'une vieille ampoule

Pour diminuer jusqu'à 10 fois la consommation électrique de la lampe de chevet, on peut remplacer sa vieille ampoule à incandescence (ou son ampoule halogène) par une ampoule LED qui produit une lumière "chaude" (température de couleur de 2700°K, "warm white"). Une telle ampoule diffuse peu de lumière bleue (c'est mieux pour se préparer au sommeil), peu d'électrosmog et pas d'UV.

Piles jetables et rechargeables

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Pile AA 1,5 – Charbon zinc Pile AA 1,5 V – Alcaline Pile AA 1,5 V – Lithium Pile AA 1,5 V – RAM
Accu AA 1,2 V – NiCd Accu AA 1,2 V – NiMH

Piles jetables et rechargeables

Les piles "bâtons" aux formats AA (les grandes) et AAA (les petites) existent sous forme de piles jetables ou rechargeables. Pour ne pas gaspiller son argent et pour ne pas trop nuire à l’environnement, on a intérêt à choisir le bon modèle pour le bon usage.

Touchez les piles.

Pile jetable 1,5 V – Charbon zinc

La plus ancienne et la moins chère. Elle est rare sur le marché parce qu’elle dure 3 à 5 fois moins longtemps qu’une pile alcaline standard pour un prix à peine moindre. Convient seulement aux appareils qui demandent peu d’énergie.

Utilisation: télécommande, horloge, minuterie...

Donner ses vieilles piles à recycler: en Suisse, tous les vendeurs de piles les reprennent gratuitement.

Pile jetable 1,5 V – Alcaline

Convient à tous les usages, mais si les piles doivent être changées au moins 2 ou 3 fois par an, il vaut mieux les remplacer par des piles rechargeables – c’est un gain pour le porte-monnaie et pour l’environnement.

Il existe de nombreuses marques et modèles de piles alcalines, mais, à l’achat, il est impossible de comparer l’énergie qu’elles pourront fournir. Des tests réalisés par des magazines de consommateurs indiquent que les plus chères sont certes plus performantes, mais pas autant que la différence de prix le laisse espérer.

Les piles alcalines sont plus sensibles au froid que les piles rechargeables NiMH, et elles peuvent couler si des piles différemment chargées sont utilisées dans le même appareil.

Utilisation: jouets, radio, lampe de poche, phares de vélo...

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Pile jetable 1,5 V – Lithium

Chère à l’achat, mais capable de maintenir très longtemps la tension électrique nécessaire au fonctionnement des appareils. Ne pas essayer de la recharger: elle risque vraiment d’exploser. Se conserve plusieurs années, si elle n’est pas utilisée, et ne craint pas le froid – ce qui la destine en priorité aux appareils de sécurité et aux lampes de secours. En voyage ou en excursion, peut remplacer les piles rechargeables lorsqu’il n’y a pas de possibilité de les recharger.

Utilisation: photo numérique, flash, détecteur de fumée, lampe de poche de secours...

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Pile alcaline rechargeable 1,5 V – RAM

RAM pour "Rechargeable Alkaline Manganese". À l’aide du chargeur spécialement adapté, cette pile alcaline (qui est peu courante sur le marché) peut être rechargée au moins 25 fois, et jusqu’à 100 fois si elle est bien utilisée et bien rechargée: jouets, appareils électroniques portables, radio, phares de vélo…

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Pile rechargeable 1,2 V – NiCd

Cette pile contient du cadmium (Cd), un métal lourd dangereux pour l’environnement et la santé. C’est la raison pour laquelle, depuis 2006, elle a été restreinte aux activités industrielles et professionnelles (grosses batteries, perceuses et visseuses sans fil...) et retirée progressivement de la vente au public. Ce n’est d’ailleurs pas une grande perte, car elle est très sensible à l’effet mémoire: si, avant d’être rechargé, la pile est trop à plat ou au contraire encore trop chargée, elle risque de ne plus délivrer toute l’énergie attendue. Les piles rechargeables NiMH qui les ont remplacés souffrent beaucoup moins de cet effet mémoire.

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Pile rechargeable 1,2 V – NiMH

Remplace avantageusement les piles alcalines dans la plupart des appareils. Rechargeable entre 250 et 500 fois avec un chargeur adapté. Conserve ses performances dans le froid. Deux types de piles NiMH existent sur le marché:

  • Les piles NiMH "ordinaires" qui peuvent atteindre de grandes capacités (jusqu’à 3000 mAh pour le format AA) mais qui se déchargent d’environ 20% par mois lorsqu’on ne les utilise pas. Convient aux appareils électroniques, aux jouets et aux lampes qu’on utilise souvent.
  • Les piles NiMH "à faible autodécharge", appelés aussi "R2U" (Ready to Use) car elles sont vendus déjà chargées (mais pas toujours). Elles conservent environ 80% de leur charge après une année, mais elles stockent moins d’énergie que les piles NiMH ordinaires. À utiliser dans les appareils électroniques, les jouets et les lampes qu’on emploie épisodiquement.

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Chargeur pour piles

Pour garder longtemps ses piles NiMH, les recharger lorsqu’elles ne sont pas trop déchargés: c’est-à-dire au moment où l’indicateur de batterie le signale, ou quand les performances de l’appareil faiblissent. Utiliser un chargeur "intelligent" (smart charger) qui coupe le courant lorsque les piles sont suffisamment chargés ou lorsque leur température s’élève trop. La surcharge fait chauffer les piles et réduit leur performance. Éviter les chargeurs rapides, si ce n’est pas nécessaire: une charge lente préserve mieux les piles.

Le chargeur NiMH et les piles NiMH peuvent provenir de fabricants différents (bien lire le mode d’emploi du chargeur). Il vaut mieux utiliser ensemble des piles de même marque, de même capacité (mAh) et de même âge.

Si plusieurs piles sont utilisées dans le même appareil, prendre garde à ce qu’elles soient dans le même état de charge, pour ne pas réduire leurs performances et leur durée de vie. Si on a plusieurs jeux de piles identiques, on peut les numéroter avec un feutre indélébile, afin d’éviter de les confondre lors du changement.

Les piles à changer ne sont pas toujours plates

Si un appareil annonce qu’il faut changer ses piles alcalines, cela ne veut pas forcément dire qu’elles sont complètement déchargées. Un groupe de 4 piles qui ne délivrent plus assez de tension (Volt) pour un appareil de photo ou un jouet peuvent très bien faire fonctionner – seule ou à deux – une horloge ou une télécommande de téléviseur.

Pour tirer toute l’énergie des piles jetables, il faut les changer toutes en même temps, et mettre des piles neuves de même marque (attention de ne pas mélanger les piles neuves et les piles usagées durant le changement).

La faible quantité d’électricité que peut délivrer une pile alcaline est jusqu’à mille fois plus chère que le courant de la prise. Et son énergie grise (énergie nécessaire à la fabrication de la pile) et environ 50 fois plus grande que l’énergie qu’elle peut fournir. En conséquence, si on peut se passer des piles parce qu’un appareil fonctionne aussi sur une prise, il ne faut pas hésiter à le faire!

Ampoules et lampes

Titre Article Carrousel

Ampoules et lampes

Résumé Articles Carrousels

Comment imiter le soleil dans le choix des ampoules pour un meilleur confort optique
Ampoules et lampes

Les ampoules et les lampes pour l'usage domestique, avec leur classement sur la nouvelle étiquette-énergie (au-dessous figure leur classement sur l'ancienne étiquette-énergie).

Davantage de lumière
avec moins d’électricité

La Suisse suit les prescriptions de l’Union européenne sur le retrait progressif des lampes* d’éclairage les moins efficaces, et des lampes qui contiennent du mercure (un métal lourd toxique). En quelques années, l'éclairage LED a ainsi pratiquement remplacé toutes les autres technologies d'éclairage.

Une nouvelle étiquette-énergie est apparue. Les classes A+, A++ et A+++ sont supprimées. Et, à l'avenir, les meilleures ampoules devront améliorer encore leur efficacité énergétique pour atteindre la classe A.

Les lumens (lm) indiquent la quantité de lumière

Avec les vieilles ampoules à incandescence, la quantité de lumière émise était environ proportionnelle à la puissance électrique soutirée (en watts). Mais, étant donné la variété de performances des différentes familles de lampes modernes, il faut désormais consulter les lumens (lm), l’unité qui exprime leur flux lumineux, autrement dit leur "pouvoir éclairant". En général, 300 lumens suffisent pour une lampe de chevet, 400 à 600 lumens pour une lampe de bureau, et 1000 à 1200 lumens pour éclairer la table à manger.

Lumen et Lux

LED

Éclairage LED

Ampoules et lampes à LED

Technologie de fonctionnement

LED est un acronyme de Light-Emitting Diode (diode électroluminescente). La lumière est produite par le passage de l’électricité dans un matériau semi-conducteur (c’est l’inverse de ce qui se passe dans la cellule photovoltaïque d’un capteur solaire). La lumière blanche est surtout produite de 2 façons:

  • La LED émet de la lumière bleue. Elle est recouverte d’une fine couche de phosphores qui absorbent une partie du bleu et ré-émettent l’énergie sous forme d’autres couleurs lumineuses qui donnent à nos yeux l’aspect de la lumière blanche. C’est le fonctionnement de la grande majorité des LED d’éclairage.
  • Trois LED – généralement rouge, verte et bleue – émettent simultanément leur lumière. Nos yeux perçoivent le mélange des trois comme du blanc (voir synthèse additive-RVB). Une variation dans l’intensité des trois LED permet de simuler à nos yeux toutes les teintes de la lumière.

Comme les LED fonctionnent avec une faible tension électrique (le plus souvent 3,5 V), il leur faut un transformateur qui est soit caché dans le culot de l’ampoule, soit situé dans un boîtier séparé.

Qualité et défaut

Encore en développement technologique, les lampes LED peuvent avoir un très bon rendement lumineux (> 100 lumens par watt), un très bon IRC-indice de rendu des couleurs (jusqu’à 95) et une très longue durée de vie (plus de 20 ans). Elles s’allument presque sans délai, offrent immédiatement leur pleine puissance lumineuse, supportent très bien les cycles d’allumage/extinction, fonctionnent bien dans le froid, n’émettent pas de lumière ultra-violette, et peuvent être utilisées sous de nombreuses formes qui révolutionnent l’éclairage: en ruban, en plaque, en tube souple. Tubes S14 et S15 incandescents et LEDElles peuvent aussi remplacer la majorité des autres lampes: ampoules, spots, tubes lumineux, tube incandescent, ampoule de réfrigérateur, petites lampes halogènes, et aussi les plus inefficaces des lampes incandescentes du ménage: les tubes à culot S14, S15 et S19 (voir dessin).

Crayon halogène R7s et LED-R7sOn trouve même des lampes LED avec un culot R7s pour se substituer aux plus énergivores des ampoules domestiques: les petits "crayons" halogènes des lampes de salon à éclairage indirect. Mais il faut prendre garde à la place disponible car ces nouveautés sont plus encombrantes que les fins tubes halogènes.

Ampoules à filament LEDIl y a encore des ampoules à filament-LED, au verre transparent ou opaque, destinées à la décoration ou à l’éclairage. Elles peuvent présenter un aspect "vintage" – telles les premières lampes d’Edison – ou imiter des flammes de bougies. Leurs filaments sont composés d’un alignement de minuscules LED recouvertes de matière phosphorescente jaune. Même s’il n’y paraît pas, elles cachent aussi des composants électroniques dans leur culot: en fin de vie, ce sont des déchets électroniques qui ne doivent pas aller à la poubelle. Il ne faut pas les confondre avec les ampoules décoratives à incandescence, qui consomment dix fois plus d’électricité.

Spots LEDAvant de remplacer des spots halogènes 230 V ou "basse-tension" (12 ou 24 V) par des spots LED, il faut s’assurer de la compatibilité avec le variateur ou le transformateur déjà en place (voir les indications du fabricant). 

Tubes lumineux LEDPour remplacer des tubes lumineux fluorescents ("néons") par des tubes LED, il faut faire attention :

  • à la compatibilité électrique avec le ballast existant. Suivant les tubes LED, le ballast doit être soit changé, soit mis hors-circuit par une modification du câblage électrique, soit utilisé tel quel. Dans tous les cas, les tubes LED doivent respecter la norme EN-62560. Il ne faut pas bricoler: il y a un vrai risque d’électrocution en cas de changement de tube.
  • au fonctionnement du luminaire qui comporte des réflecteurs ou des grilles: comme la diffusion lumineuse d’un tube LED est très différente de celle d’un tube fluorescent, l’éclairage risque d’être moins agréable. Il est souvent préférable d’acquérir un nouveau luminaire adapté aux LED.

Au moment de choisir

Sur le marché, la qualité de l’éclairage LED augmente en même temps que les prix baissent. Mais attention: parmi les LED figurent des produits de toutes les qualités – depuis les excellents jusqu’aux très médiocres. Voilà pourquoi on a tout intérêt à se fier à des fabricants réputés, et à bien consulter les indications qui doivent figurer sur l’emballage en plus de l’étiquette-énergie (voir l’article Choisir une ampoule en imitant le soleil). Si l’emballage ne donne pas de précisions sur les lumens, l’IRC (RCI, ou Ra) ou la température de couleur, il est plus sage de ne pas acheter la lampe.

• Étant donné que la lumière qui sort d’une LED se diffuse dans une direction privilégiée, elle doit être diffusée par une lentille pour donner un faisceau élargi. Mais l’éclairage reste moins uniforme que celui d’une ampoule à incandescence ou fluocompacte. C’est un avantage pour un spot dirigé sur un tableau ou pour une ampoule qui doit éclairer une table, mais c’est un inconvénient pour certains luminaires dont le design demande d’être uniformément éclairé: grand globe translucide, abat-jour artistique, plafonnier avec réflecteur. Avant de remplacer toute une série de lampes, on peut faire un essai en empruntant une lampe à un voisin.

• Si on achète une lampe de bureau, de chevet ou de salon dans laquelle des LED sont intégrées, on veillera à ce que l’interrupteur coupe bien l’alimentation du transformateur et qu’il ne reste pas sous tension (voir Lampe de chevet).

• Attention à la tentation: les LED offrent de nouvelles possibilités d’utilisation, notamment dans la décoration: guirlande, éclairage de sol, de façade ou de jardin – sans oublier le pilotage de l’éclairage par smartphone ou via Internet. Au final, elles risquent bien de faire croître la consommation d’électricité au lieu de la réduire (!)

Au moment de s’en débarrasser

Les lampes LED contiennent des composants électroniques. Comme tous les déchets électroniques, on doit les retourner à un point de vente ou à une Déchèterie officielle.

À savoir

Les LED créent de meilleurs éclairages lorsqu’elles sont étalées sur un ruban plutôt que concentrées dans une ampoule. De plus, la chaleur nuit à leur rendement et à leur durée de vie. Ainsi, il vaut mieux qu’elles soient séparées de leur transformateur plutôt que chauffées par lui, comme c’est le cas dans les ampoules LED. Ceci dit, si on doit conserver un luminaire déjà en place, les ampoules LED de qualité restent le bon choix.

Un oeilPrécautions

Les LED d’éclairage nues – sans diffuseur et en contact direct avec le regard – peuvent être aveuglantes parce que leur lumière est très concentrée. Pour le confort visuel, on préférera les lampes avec diffuseur (par exemple les ampoules opaques dans lesquelles on ne voit pas directement les LED). Il faudrait éviter d’avoir directement dans les yeux la lumière de LED nues qui ont une température de couleur élevée (>4000°K, cool white/blanc froid et daylight/lumière du jour), parce que leur spectre contient beaucoup de lumière bleue – plus la lumière a une température de couleur élevée et plus elle contient de bleu. Or, comme nos yeux sont particulièrement sensibles à ce bleu, certains médecins craignent qu’un excès d’exposition puisse, à la longue, endommager irrémédiablement la rétine (dégénérescence maculaire). Par précaution, on évitera aussi d’avoir directement dans les yeux et de manière prolongée les petites leds bleues très brillantes de certains appareils électroniques ou jouets, les projecteurs LED (éclairage de stade, de rue, ou de bricolage) et les phares de jour des véhicules.

Les très jeunes enfants sont, a priori, les plus exposés à un excès de lumière bleue, parce que le cristallin de leurs yeux est très transparent. Les personnes âgées sont aussi plus fragiles, parce que la rétine de leurs yeux a déjà accumulé du stress avec les années – et particulièrement celles qui ont été opérée de la cataracte (le cristallin opacifié de leur œil a été remplacé par une lentille transparente).

Les lampes LED avec une faible température de couleur, de 2500-3000°K (warm white, blanc chaud) ont un spectre qui contient peu de bleu: elles peuvent être aveuglantes lorsque les LED sont nues, mais leur lumière ne menace pas la rétine.

• En fin de journée et en soirée, il y a une autre raison d’éviter un éclairage puissant avec une température de couleur élevée: l’excès de lumière bleue peut agir sur la régulation de notre cycle jour-nuit et perturber le sommeil (rythme circadien, sous l’influence de la mélatonine).

Un smartphone inspecte les vibrations lumineuses d'une ampoule• Certaines lampes LED dont le dispositif électronique est de mauvaise qualité produisent un papillotement lumineux (flicker, en anglais) de forte amplitude, visuellement peu perceptible mais qui peut provoquer une fatigue oculaire et des maux de tête. Ce phénomène provient d’un mauvais redressement du courant du secteur (230V/50Hz) en courant continu. Le phénomène peut aussi apparaître lorsque l’intensité de la lampe est abaissée par un variateur. Les lampes incandescentes et les lampes halogènes produisent aussi un flicker, mais de faible amplitude. Les tubes lumineux équipés d’un simple ballast magnétique ont aussi un flicker important – comme c’est le cas de l’ancienne génération d’ampoules fluocompactes (dites "économes").

On peut contrôler si un tel flicker existe en observant – de tout près – la lampe avec un smartphone en mode "photo/film". Le flicker se traduit sur l’écran par une succession de bandes claires et foncées plus ou moins marquées (franges d’interférence). On peut aussi agiter la main devant la lampe: si la lampe produit un flicker, on perçoit un effet stroboscopique. Vues sur un smartphone, les lampes LED de qualité offrent une image sans franges.

• Les LED produisent peu de chaleur, mais le culot d’une ampoule LED peut devenir très chaud à cause du transformateur qu’il abrite. Il émet par contre beaucoup moins d’électrosmog que celui d’une ampoule fluocompacte (économe), parce qu’il produit un courant continu.

Ampoules connectées

Les ampoules dites « connectées » sont des ampoules LED équipées de capacité Bluetooth ou Wifi, appairées avec un smartphone ou une tablette. Elles permettent de définir des plages horaires d’allumage, de modifier leur luminosité et leur couleur.

Ces ampoules peuvent être utilisées entre autre pour créer une ambiance lumineuse, allumer la lumière comme réveil-matin ou comme signal d’un appel téléphonique entrant. En les programmant sur certaines plages horaires, elles peuvent faire illusion de présence et servir de gardiennage virtuel contre les visiteurs indésirables. Certaines ampoules sont également dotées d’une fonction d’auto-allumage: elles peuvent être paramétrées pour s’allumer dès que l’on rentre dans une pièce en détectant la présence du téléphone portable.

Les ampoules connectées consomment plus de courant que les ampoules LED simples, 2 Watts de plus environ. Elles consomment également près d'un Watt lorsqu’elles sont éteintes, car elles restent en mode « veille » pour pouvoir réagir au signal du smartphone ou de la tablette. Elles sont également plus chères à l’achat que les ampoules LED simples.

Les ampoules se connectent via Bluetooth ou Wifi. Chaque mode de connexion a ses avantages et ses inconvénients. Le Bluetooth s’avère moins cher et moins complexe à installer, mais offre moins de flexibilité, la portée est de 20m environ en champ libre, moins à travers des murs. Le Wifi permet de contrôler l’ampoule à grande distance - pourvu qu’on ait une connexion Wifi. Il permet de programmer des horaires et des scènes complexes. Certaines ampoules connectées nécessitent l’installation d’un boitier qui fait le lien entre les ampoules et le box internet de la maison - c'est le cas avec le système de communication « Zigbee ».

À noter encore que certaines ampoules Wifi se sont révélées vulnérables au piratage informatique. C’est malheureusement le cas de la plupart des objets connectés par Wifi.

Lampes à LED, Office fédéral de la santé (OFSP)

Led à intensité lumineuse variable: Conseils, SuisseEnergie

Fluorescent

Éclairage fluorescent

Ampoules et lampes fluorescentes

Parce qu'ils contiennent du mercure (métal lourd toxique), et parce qu'ils sont énergétiquement moins efficaces que l'éclairage LED, les ampoules fluocompactes ("économes") et les tubes fluorescents sont peu à peu retirés du marché.

Technologie de fonctionnement

Du mercure à l’état gazeux est emprisonné dans un tube en verre dont la paroi est recouverte de poudre fluorescente. Soumis à un courant électrique oscillant, le mercure émet une succession rapide de décharges de lumière ultra-violette qui est absorbée par la poudre. La poudre ré-émet l’énergie sous forme de lumière blanche. Les tubes lumineux ("néons") – droits ou coudés en forme de U – ont besoin d’un dispositif électrique ou électronique (ballast) qui est intégré dans leur support. Les ampoules fluocompactes ("économes") abritent ce ballast dans leur culot.

Qualité et défaut

Avec l’arrivée des LED, l’éclairage fluorescent sous forme d’ampoule n’est plus le meilleur choix sur le plan de l’énergie et de l’environnement. Notamment à cause d’un moins bon rendement lumineux, de l’émission de champs électromagnétiques (électrosmog) plus importants, de possibles fuites de rayonnement UV, et de difficulté de recyclage (mercure dans les tubes). De plus l’éclairage fluorescent est sensible au froid et ne donne pas toute sa puissance dès l’allumage, contrairement aux LED.

Les tubes lumineux fins (diamètres 26 mm et 16 mm) peuvent offrir de très bons rendements lumineux (ancienne classe A+) avec une grande puissance d’éclairage. Les tubes lumineux à LED les concurrencent désormais.

À savoir

On trouve des ampoules fluocompactes et des tubes lumineux dont la qualité de lumière est très variable: consulter l’IRC-indice de rendu des couleurs et la température de couleur. Les tubes destinés à éclairer le logement ou une place de travail devraient avoir un "ballast électronique" plutôt qu’un "ballast magnétique" pour éviter tout papillotement lumineux (flicker): ce flicker est souvent peu perceptible, mais il est désagréable pour le confort visuel. On peut tester la stabilité lumineuse d’un tube avec son smartphone.

Au moment de s’en débarrasser

Les tubes lumineux et les lampes fluocompactes contiennent du mercure, un métal lourd dangereux pour la santé et l’environnement: ce sont des "déchets spéciaux" qui doivent être transportés délicatement et rendus à un point de collecte (point de vente ou Déchèterie officielle). En plus du mercure, les ampoules fluocompactes abritent un circuit électronique dans leur culot, ce qui est une raison supplémentaire de ne pas les mettre à la poubelle.

Précautions

Les tubes en verre des lampes fluorescentes contiennent du mercure et des poudres toxiques. Lorsqu’on casse un verre, bien aérer la pièce et éviter d’utiliser un aspirateur pour ramasser les éclats, afin de ne pas rediffuser des poussières dans la pièce. Utiliser un ruban autocollant pour ramasser les petits éclats et ramener le tout au point de vente ou dans une Déchèterie.

• Les lampes fluorescentes peuvent laisser s’échapper des UV lorsque le verre n’est plus recouvert uniformément de poudre blanche.

• Pour éviter des clignotements perceptibles dans la succession de décharges lumineuses, les ballasts électroniques travaillent à haute fréquence, ce qui génère davantage d’électrosmog que chez les ampoules incandescentes ou les LED. Selon le principe de précaution, on recommande de ne pas séjourner longuement à moins de 30 cm des ampoules fluocompactes et à moins d’un mètre des tubes lumineux.

Halogène

Éclairage incandescent "halogène"

Ampoules et lampes halogènes

En raison de leur rendement énergétique beaucoup plus faible que l'éclairage LED, les lampes halogènes pour l'éclairage domestique sont pour la plupart déjà retirées du marché.

Technologie de fonctionnement

Il s’agit d’une variante améliorée de l’éclairage incandescent classique. Un filament de tungstène résiste au passage de l’électricité et s’échauffe à blanc, ce qui émet de la lumière. Pour éviter que le filament se détruise rapidement, l’ampoule, en verre de quartz, contient un gaz sous pression avec du brome et de l’iode (des atomes halogènes) qui aident le tungstène perdu à se redéposer sur le filament. On peut accroître le rendement lumineux en utilisant de l’électricité à basse tension (12 ou 24 V), et en traitant le verre de l’ampoule pour qu’il renvoie le rayonnement infra-rouge (invisible) vers le filament.

Qualité et défaut

L’éclairage halogène offre une excellente lumière, plus blanche (2800-3000°K) que celle des vieilles ampoules. Il offre un excellent rendu des couleur (IRC=100), et son intensité peut être modulée avec un variateur. La durée de vie, en moyenne ne dépasse pas 2000 heures.

À savoir

Les lampes halogènes forment deux familles:

  • Les lampes halogènes fonctionnant sur 230 V (la tension de la prise). Ampoules halogènes avec transformateurLes fabricants ont aussi mis sur le marché des ampoules à culot ordinaire (E14 et E27) qui abritent un transformateur 230/12 V pour améliorer l’efficacité (voir dessin). Ces ampoules utilisent deux fois moins d’énergie qu’une lampe à incandescence classique.
  • Les lampes halogènes fonctionnant sur 12 ou 24 V (très basse tension). Elles nécessitent un transformateur qui est souvent caché dans un mur ou un faux plafond (spots halogènes) ou dans le pied du luminaire (lampe de bureau, de salon ou de chevet).

Au moment de s’en débarrasser

La plupart des ampoules halogènes ne contiennent ni élément dangereux ni composant électronique. Elles peuvent donc être mises à la poubelle avec les ordures ménagères. Les ampoules qui abritent un transformateur 230/12V dans leur culot doivent êtres rendues au magasin ou dans une Déchèterie communale.

Précautions

En raison de la très haute température atteinte par leur filament, les lampes halogènes émettent des UV. Le verre des lampes doit être traité pour les filtrer et protéger les yeux. Préférer des marques réputées.

• Dans une installation d’éclairage très basse tension (12 ou 24 V), le courant électrique qui circule est plus intense que dans une installation 230 V – d’où des champs magnétiques (électrosmog) plus importants émis par les fils lorsque les lampes sont allumées. Par précaution, on recommande de ne pas séjourner longuement près des fils. Au niveau du câblage, on veillera aussi à ce que l’interrupteur coupe le transformateur lorsqu’on éteint l’éclairage, afin d’éviter qu’il consomme inutilement un peu d’électricité et qu’il émette continuellement de l’électrosmog.

• Les ampoules halogènes deviennent très chaudes. Les tubes halogènes pour lampe de salon à éclairage indirect peuvent provoquer des brûlures et des incendies s’ils ne sont pas protégés par un verre (contact avec un rideau, par exemple).

"Classique"

Éclairage incandescent "classique"

Ampoules et lampes incandescentes classiques

Les lampes à incandescence ont été retirées du marché dès 2012. Seuls quelques modèles spéciaux sont encore en vente, telles les petites ampoules pour éclairer l'intérieur du four.

Technologie de fonctionnement

Un filament de tungstène est chauffé à blanc en résistant au passage de l’électricité. Pour éviter qu’il se consume avec l’oxygène, il est emprisonné dans une ampoule en verre dans laquelle on a soit fait le vide, soit introduit un gaz inerte (krypton ou argon). Le filament finit quand même par se rompre ou se vaporiser (ce qui noircit l’ampoule).

Qualité et défaut

Les ampoules de ce type ne coûtent pas cher à fabriquer; elle produisent une lumière chaude (2700°K) avec un très bon IRC (100), et leur déchet posent peu de problèmes. Par contre leur rendement énergétique est très mauvais, avec environ 95% de l’électricité qui est transformée en chaleur plutôt qu’en lumière – d’où des risques de brûlure et d’incendie. En moyenne, leur durée de vie ne dépasse pas 1000 heures.

À savoir

Lorsqu’une ampoule à incandescence arrive en fin de vie, il vaut mieux la remplacer par une bonne ampoule LED, plutôt que d’en sortir une autre de sa réserve: une ampoule de 100 watts utilisée pendant une année (1000 heures) consomme pour environ CHF 25.- d’électricité (à 25 centimes le kWh). Sur la durée, elle coûte largement plus chère qu’une ampoule LED de qualité.

Au moment de s’en débarrasser

Les vieilles ampoules à incandescence ne contiennent ni élément dangereux, ni électronique. Elles peuvent aller à la poubelle avec les ordures ménagères.

Ampoules incandescentes décorativesAttention !

Seules quelques ampoules spéciales difficiles à remplacer par d’autres technologies – notamment pour l’éclairage des fours et la décoration professionnelle – devraient être encore en vente. Mais le marché propose  une génération d’ampoules décoratives dont l’emballage porte un logo indiquant qu’elles ne sont pas destinées à l’usage domestique (!). Ces ampoules soutirent généralement 60 W, soit dix fois plus d’électricité que les ampoules décoratives à filament-LED. À éviter...

Précautions

Les ampoules incandescentes deviennent très chaudes et peuvent provoquer des brûlures, voire des incendies. Le rappeler aux enfants car, avec l’arrivée des LED, les lampes ne chauffent plus comme avant.


 

Achat de lampes

Lorsqu’on se rend dans un magasin pour acquérir une nouvelle lampe, il est toujours utile de prendre l’ancienne pour s’assurer d’acquérir un modèle avec le même culot, le même encombrement, et d’une puissance lumineuse équivalente. Ce sera aussi l’occasion de confier la vieille lampe au magasin pour le recyclage.
Les fabricants de matériel d’éclairage ont un assortiment beaucoup plus grand que ce que proposent les grandes surfaces. Les modèles disponibles – et leurs caractéristiques techniques – figurent sur leur site Internet. On peut les commander soit directement, soit en passant par un fournisseur référencé (voir Liens utiles).

Choisir une ampoule en imitant le soleil


* Dans le langage courant, on utilise souvent le même mot "lampe" pour parler du dispositif qui émet la lumière (ampoule en forme de poire, tube lumineux allongé, petite ampoule ronde, etc.) et l’objet sur lequel on le fixe (lampe de chevet, lampe de bureau, lampe de salon, plafonnier etc.)
Les spécialistes, eux, distinguent les deux en parlant de "lampes" pour les émetteurs de lumière, et de "luminaires" pour les porteurs de lampes.

Lampe de bureau

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Ampoule à incandescenceAmpoule halogène basse tensionTube fluorescent coudé

Même quantité de lumière

Ces trois lampes de bureau produisent à peu près la même quantité de lumière (~400 lumens), mais elles ne soutirent pas la même quantité d'électricité.

Touchez-les pour comprendre pourquoi.

À gauche :

Vieille ampoule incandescente de 40 watts

Ce type de lampe de travail peut recevoir des ampoules à culot ordinaire (soit E27, soit E14) de toutes les technologies d'éclairage: ampoule incandescente classique (retirée du marché), ampoule halogène (retirée du marché), ampoule "économe" fluocompacte (en voie de retrait du marché) ou ampoule LED. Cependant, comme l'abat-jour est souvent proche de la tête pour de longs instants, on déconseille d'y installer une ampoule fluocompacte, afin ne pas s'exposer aux champs électriques (électrosmog) émis par son culot. Un abat-jour en métal réduit fortement ces champs électriques, à condition d'être relié à la terre (prise avec trois fiches).

Ce type de lampe a un avantage: étant donné qu'elle fonctionne avec un simple interrupteur – et donc sans transformateur – elle ne soutire plus d'électricité une fois éteinte.

Au milieu :

Ampoule halogène basse tension 30 watts

Une ampoule halogène basse tension nécessite un transformateur pour faire passer la tension de la prise de 230 volts à 12 volts (ou 24 volts). Ce n'est pas parce que la lampe est "basse tension" qu'elle consomme peu d'électricité: la consommation est au moins aussi grande que la puissance de l'ampoule (en watts), à laquelle il faut ajouter les pertes d'énergie du transformateur.

À droite :

Lampe de bureau à LED de ~5 watts

Le marché propose toutes sortes de lampes de bureau avec des LED "intégrées", c'est-à-dire fixées définitivement à la lampe et sensées durer de nombreuses années. Au moment d'acquérir une telle lampe, il faut donc bien s'assurer que la puissance d'éclairage soit suffisante, et que la qualité de la lumière convienne à son activité (température de couleur et l'IRC-indice de rendu des couleurs).

Prise transfo? Prise ballast?

Sur certains modèles de lampe de bureau (halogène basse tension, tube lumineux, et LED), le transformateur (ou le ballast) forme un bloc avec la prise. Il est donc placé AVANT l'interrupteur: même éteinte, la lampe de bureau consomme généralement un peu d'électricité (0,5-1 watts pour les nouvelles lampes; jusqu'à 5 watts pour les anciennes). On peut détecter la consommation cachée d'une lampe éteinte en collant son oreille sur le bloc-prise: on entend un petit grésillement. Les anciens blocs-prises, plus gros et plus lourds, restent toujours tièdes, même si la lampe a été éteinte depuis longtemps. La chaleur dégagée par les nouveaux blocs-prises et difficilement perceptible.

La plupart des lampes de bureau dont le transformateur est intégré dans le pied ne consomment rien lorsqu'elles sont éteintes. Mais il y a, hélas, des exceptions... Un wattmètre permet de le vérifier. On peut aussi placer son oreille sur le socle pour écouter un éventuel grésillement – signe que le transformateur est toujours sous tension.

Ampoule-spot à LEDs

On peut remplacer une vieille ampoule incandescente ou une ampoule halogène par un spot-LED de 5 ou 6 watts, dont la lumière est davantage dirigée en faisceau sur le bureau. On aura aussi l'avantage d'avoir moins de chaleur dégagée devant les yeux.

Pour avoir une qualité de lumière proche de celle d'une lampe halogène, choisir une ampoule LED avec une température de couleur comprise entre 2800 et 3000°K et un IRC-indice de rendu des couleurs d'au moins 90, afin d'avoir une bonne perception des nuances des couleurs.