Personne lisant près d'une fenêtre, vue en infrarouge

On peut avoir froid à 21°C

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Température intérieure

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Même si le thermomètre indique 21°C, on peut avoir froid lorsque les vitres et les murs sont froids.

Dans un bureau où le thermomètre indique pourtant 21°C, on peut se sentir mal à son aise en raison de la présence d’une surface très froide (fenêtre ou mur), compensée par des radiateurs qui tournent à plein régime. Car le corps humain est très sensible aux asymétries de température.

Températures disparates

Ces asymétries sont, hélas, très fréquentes dans les immeubles mal isolés des années 1950-1970. Lorsque les occupants d’un immeuble sont systématiquement mal en point, on en conclut que le bâtiment lui-même est malade, d’où l’expression Sick Building Syndrome. Ses causes les plus fréquentes sont la présence de polluants dans l’air, ou une aération trop faible ou au contraire trop puissante (courants d’air). Un troisième aspect, moins évident, est celui des asymétries de température. Explication: lorsqu’une fenêtre, un mur, un sol ou un plafond est trop froid – car mal isolé – il faut forcer le chauffage pour compenser. Il s’ensuit une grande différence de température entre les surfaces d’une même pièce. Or, l’être humain est très sensible au rayonnement de chaleur ou de froid – sans qu’il y ait de courant d’air. Et rien n’est plus désagréable que d’avoir une épaule plus froide que l’autre, ou la tête au chaud et les pieds au froid: une différence de 8°C entre deux parois incommodent certaines personnes, qui se sentent mal à leur aise sans en comprendre la raison.

Les parois, murs, plafonds et fenêtres d’un immeuble bien isolé présentent en hiver des températures semblables, et c’est pour cela qu’on s’y sent bien même en dessous de 20°C.

L’ozone peut aussi provoquer des crises cardiaques

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Ozone et santé

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La pollution de l'air par l'ozone peut provoquer des crises cardiaques.
poumons

Durant les jours de chaleur et de grand soleil, l’ozone (O3), formé principalement à partir des gaz d’échappement des moteurs, tue. Certaines des victimes succombent à une insuffisance respiratoire, mais beaucoup d’autres meurent suite à des problèmes cardiovasculaires.

Environ 30% des 975 décès supplémentaires enregistrés en Suisse durant la canicule 2003 ne sont pas dus à la chaleur, mais à l’ozone. Telle est la conclusion de la Commission fédérale de l’hygiène de l’air et de l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Bâle. En Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, des chercheurs ont abouti à des conclusions comparables. Or, si 2003 a connu une mortalité exceptionnelle, il ne faut pas oublier que l’ozone, formé à partir de polluants émis en grande partie par le trafic, fait des victimes chaque été lorsque la chaleur et le soleil se conjuguent.

Une plaque en réaction

Dès son arrivée dans les poumons, l’ozone oxyde tout ce qu’il trouve et change de forme, redonnant de l’oxygène. Il est donc très peu probable qu’il puisse se faufiler dans la circulation sanguine. Et pourtant, lorsqu’un être humain est exposé à une forte concentration d’ozone, il développe dans l’heure qui suit une inflammation dans ses vaisseaux sanguins – une inflammation qui se maintient pendant au moins 24 heures.

Les chercheurs pensent que l’inflammation fragilise les parois des vaisseaux sanguins, ce qui peut conduire à leur rupture. Mais le plus souvent, c’est le contraire qui se produit: suite à une petite blessure sur une paroi, le corps sur-réagit et les cellules réparatrices envoyées en renfort s’empilent les unes sur les autres pour créer un petit amas, appelé plaque. Cette dernière peut grandir jusqu’à boucher le vaisseau. Elle peut aussi se détacher (on parle de "rupture de plaque") et, emportée par le flux sanguin, aller boucher un vaisseau dont le diamètre est plus petit. Avec de funestes conséquences, puisque c’est le principal mécanisme qui conduit à l’attaque vasculaire cérébrale ou à l’embolie pulmonaire.

Ces réactions rapides aux pics d’ozone sont certainement dues non seulement à l’inflammation des vaisseaux sanguins, mais aussi à trois autres effets déjà connu: la diminution du volume d’air inspiré (tous les tissus du corps manquent alors d’oxygène, y compris le cœur et le cerveau), une vasoconstriction généralisée (les veines et les artères se resserrent), et le ralentissement du rythme cardiaque.

Réduire les émanations des précurseurs de l’ozone

Les décès dus à la chaleur peuvent être évités grâce à des mesures de prévention: porter des habits légers et de couleur claire ainsi qu’un chapeau, bien s’hydrater, éviter le soleil, bien aérer son logement, etc. Quant aux morts imputables à l’ozone, elles impliquent un autre type de mesures, si on souhaite les éviter à l’avenir. Il faut réduire de manière durable les polluants qui se transforment en ozone sous l’influence du soleil: les gaz polluants émis par la circulation routière et les moteurs à explosion, et les composés organiques volatils (COV) issus des peintures, des laques et des vernis.

Mesures respiratoires d'un marcheur

Marcher vaut tous les sports

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La marche est bonne pour la santé

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Marcher tous les jours apporte davantage de bénéfices pour la santé qu'une seule séance hebdomadaire de sport.

Beaucoup de gens qui pratiquent un sport de manière occasionnelle sont sédentaires sans le savoir. Ils souffrent d’un excès de poids ou présentent de la graisse abdominale soit parce qu’ils ne se bougent pas assez entre deux sessions de sport, soit parce qu’ils ne bougent pas assez vite.

Des recherche montrent que l’activité physique n’est bénéfique pour l’organisme que si elle est régulière: au minimum quatre à cinq fois par semaine. Une seule débauche d’énergie hebdomadaire, par exemple un match de football ou de tennis, ne compense pas l’inactivité des autres jours.

Marcher d’un bon pas, 30 minutes par jour

À moins d’être un sportif professionnel, il est difficile d’aligner les entraînements tous les matins. Fort heureusement, il suffit de marcher une demi-heure par jour, mais à un rythme suffisamment élevé – une vitesse de 5 ou 6 km/h est nécessaire pour commencer à brûler ses graisses. L’idéal est donc d’aller au travail à pied ou à vélo. Si on habite loin, on peut faire une partie du trajet en transports publics et finir par un peu de marche. Cette demi-heure peut être partagée entre l’aller et le retour. En avançant d’un bon pas, on couvre 1,5 km en 15 minutes. Si on fait ces trajets tous les jours mais au minimum cinq fois par semaine, c’est suffisant pour rester en bonne santé, que l’on fasse du sport à côté ou non.