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Services cantonaux de l’énergie et de l’environnement Blasons de cantons Suisses

Biodiversité & Jardin

Dernière mise à jour : 6 Mai 2025

Nouvelles de la Charte des Jardins

No 13, automne 2017  

Logo de la Charte des Jardins

L'inutile et le superflu sont plus indispensables
à l'homme que le nécessaire. Le chant du
merle est inutile, la rose est superflue.
Le travail est nécessaire...
(René Barjavel 1911-1985)

 
Merle noir (Turdus merula)

Sans le chant mélodieux du Merle noir (Turdus merula), la vie ne serait pas pareille. Cet improvisateur hors-pair ne figure heureusement pas dans les espèces menacées. Mais il faut savoir que si ses effectifs se maintiennent dans certaines zones villas, c'est notamment parce que de nouveaux individus viennent remplacer les oiseaux tués par les chats. En effet, les jeunes merles sont particulièrement vulnérables, car ils quittent le nid seulement une douzaine de jours après la naissance, sans savoir voler. Ils restent alors au sol, où ils sont nourris par leurs parents jusqu'à ce qu'ils puissent se débrouiller seuls.

C'est notamment pour offrir des cachettes aux jeunes merles que la Charte des Jardins recommande de laisser des tas de bois dans les jardins. De plus, les haies plantées de prunelliers et d'aubépines – des arbustes sauvages indigènes particulièrement épineux – offrent non seulement des abris sûrs pour les nids des oiseaux, mais aussi des petits fruits qui les aident à survivre en hiver. C'est le bon moment pour en planter (l'aubépine n'est pas recommandée dans certaines régions, car elle est sensible au feu bactérien qui peut ensuite contaminer les pommiers, les poiriers et les cognassiers).

• Écouter le merle

 

Fruitiers et fertilité

Un arbre fruitier à racines-nues prêt à planter

Novembre, c'est aussi le bon moment pour planter un arbre fruitier à racines-nues (pommier, poirier, cerisier...) ainsi que des petits arbustes fruitiers (cassis, groseillier…) Cependant, au moment de choisir une variété, il faut se renseigner sur sa capacité à produire des fruits en l'absence d'autres plantes de la même espèce à proximité (autofertilité). 

En effet, chez certains arbres et arbustes fruitiers, les fleurs d'une même plante ne peuvent pas se féconder entre elles (ou peinent à le faire): il faut que le pollen provienne d'une autre variété qui fleurit dans le même temps – et éloignée de moins de 30 mètres pour permettre aux insectes pollinisateurs (ou au vent) d'amener le pollen fécondateur. Or, dans un petit jardin, la place manque souvent pour installer plusieurs arbres fruitiers – d'où l'intérêt de se renseigner auprès des voisins pour assurer une pollinisation croisée entre les fruitiers de plusieurs parcelles.

• Pollinisation des fruitiers

 

Galle du hêtre

3 galles sur une feuille de hêtre

Tombées sur le sol, les feuilles du hêtre peuvent être hérissées de petites perles dures et pointues qui ont poussé sur les nervures des feuilles. Ce sont des galles, autrement dit des sortes de tumeurs végétales que la feuille développe en réaction à un moucheron (de la famille des Cécidomyidae) qui a pondu ses oeufs. Lorsqu'elle sort de son oeuf, la minuscule larve du moucheron dévore la feuille du hêtre. La feuille réagit en produisant une excroissance toujours plus grande – la galle – qui va servir à la fois de nourriture et de protection pour la larve...

En octobre-novembre, les galles se détachent des feuilles et roulent sur le sol. Les larves hivernent ainsi, à l'abri de cette coque protectrice, puis elles se métamorphosent en moucheron, avant de s'envoler au printemps.

Les hêtres supportent généralement très bien ces galles, dont on peut faire de jolis colliers: à la fin de l'été, on détache les galles déjà bien grosses et on les enfile directement sur une aiguille et un fil (tant pis pour les pauvres larves). On laisse ensuite sécher ce collier au soleil: les galles durcissent jusqu'à prendre la couleur et la consistance du bois. Ces belles perles dureront des années, sans autre traitement.

 

Entretenir le nichoir

Trou de nichoir

La fin d'automne est une bonne période pour nettoyer le nichoir à oiseaux (ou pour en poser un nouveau). Au moment d'ouvrir la boîte, on veillera à ce qu'il n'abrite pas de chauves-souris ou d'abeilles – ce n'est pas fréquent, mais ça peut arriver! 

On enlèvera tout ce qui s'y trouve (nid, crottes, oeufs non éclos, et parfois poussins morts). On nettoyera soigneusement les parois intérieures et, s'il y en a, les trous d'évacuation situés dans le fond. Cela fait souvent mal au coeur, mais il vaut mieux enlever le nid, même s'il paraît dans un état impeccable: il y a toujours des parasites qui attendent les futurs occupants. De toute manière, le prochain nid sera bâti sur l'ancien, ce qui a le défaut de rapprocher les oeufs de l'orifice d'entrée. Si on possède un chalumeau (ou un pistolet à air chaud), on peut le passer rapidement dans le nichoir nettoyé pour détruire les parasites.

On vérifiera les systèmes de fixation et de fermeture du nichoir. S'il est nécessaire de protéger le bois, on utilisera un produit naturel (huile de lin, par exemple), et uniquement sur les faces extérieures. Enfin, si on a décroché le nichoir, on le remettra en place sans trop attendre: certains oiseaux – telles les mésanges – l'utilisent aussi en hiver pour se tenir au chaud.

• Acheter un nichoir en ligne

 

Punaise diabolique

Punaise diabolique

Originaire d'Asie du Sud-Est et observée pour la première fois en Suisse en 2007, la grosse Punaise diabolique (Halyomorpha halys) est heureusement encore peu fréquente dans notre pays. Pour survivre à l'hiver, elle a tendance à chercher refuge dans les habitations. Pas de pitié alors, car cet insecte pourrait devenir un ravageur problématique pour les agriculteurs et les jardiniers amateurs: elle est capable de s'attaquer à plus de 120 plantes – y compris de nombreux fruits, légumes, céréales et plantes ornementales.

Aux États-Unis, la Punaise diabolique est déjà une véritable peste. Pour la contenir de notre côté de l'Atlantique, il est souhaitable que chacun apprenne à l'identifier afin de l'éliminer – mais sans détruire à tout-va les insectes indigènes qui ont leur place dans la biodiversité!

• Punaise diabolique

 

Vie de la Charte

Winterthour (ZH)

Ecole secondaire de Feld

Située dans le centre de Winterthour, l'École secondaire Feld (Sekundarschule Feld) a été construite en 1878. Depuis lors, elle a été adjointe de plusieurs bâtiments qui forment tout un ensemble scolaire. Il y a notamment deux cuisines, un atelier "bois", un atelier "métal", une salle d'ordinateurs et une salle de projection.

L'École secondaire Feld abrite environ 200 élèves, répartis dans une douzaine de classes. Elle offre un programme spécial pour les jeunes qui ont des aptitudes pour le sport (football, hockey, patinage) et les arts (musique, dance, théâtre). Dans le cadre des cours d'économie domestique, les élèves ne sont pas initiés uniquement à la cuisine: ils passent aussi par le jardin, où ils apprennent à cultiver la terre dans le respect de la nature. Et pour bien leur montrer que c'est important, l'école vient de signer la Charte des Jardins (Garten-Charta).

• www.sekfeld.info

 

Chavannes-près-Renens (VD)

Quartier des Grands-Chênes à Céligny

Débuté en 2016, le Jardin des Glycines est animé par la Paroisse de Chavannes-Epenex. C'est un jardin pédagogique et communautaire ouvert à tous ceux qui ont envie de jardiner régulièrement, ou de s’aérer pour rencontrer d’autres personnes. Des chantiers participatifs permettent de contribuer au développement du jardin et à son entretien.

Pour les enfants accompagnés, le Jardin des Glycines organise un atelier vert le jeudi après-midi, afin de leur faire comprendre d'où vient leur alimentation et de les sensibiliser à la nature et à la petite faune. C'est donc tout naturellement que le Jardin des Glycines a signé la Charte des Jardins.

• Jardin des glycines

 

Les Jardins du Rocher

Poster de la Charte observé par une famille

Lors de ses ateliers en plein air, l'association Les Jardins du Rocher explique quelles sont les étapes nécessaires pour réaliser un jardin bio et l'entretenir au fil des saisons: de la préparation de la terre au plan du jardin, du choix des graines à la plantation, du soin des cultures jusqu'à la récolte. Points forts de ces ateliers: la biodiversité des espèces cultivées traditionnelles (collaboration avec ProSpecieRara) et le respect des espèces sauvages (Charte des Jardins).

Un cours est déjà agendé pour le 31 mars 2018 aux Jardins de la Croix (Le Mont-sur-Lausanne). L'association cherche de nouveaux jardins où proposer ses ateliers, notamment dans le Chablais et sur La Côte.

• jardinsdurocher.ch

 

Adapter la Charte des Jardins

Emblème Charte des Jardins du Parc

La Charte des Jardins et son emblème ne sont pas des outils figés. Ils peuvent être ajustés pour communiquer à un public particulier. Ainsi, le Parc naturel régional Gruyère Pays-d'Enhaut a adapté le graphisme de la charte pour s'adresser aux propriétaires de jardins qui se trouvent dans le périmètre du parc. Un flyer d'information "maison" a aussi été créé (voir le matériel réalisé sur le site web du parc).

Pour motiver les habitants à participer à la préservation des espèces sauvages, le parc organise des visites de jardins et des conférences sur l'art de jardiner dans la durabilité. Une soixantaine de jardins du Pays d'Enhaut ont déjà signé la Charte des Jardins.

• gruyerepaysdenhaut.ch

 

Plus de 1500 signataires

Plaque de rue du Chemin des Mésanges

Le nombre des signataires de la Charte des Jardins inscrits dans la base de données d'énergie-environnement a franchi le cap des 1500. Et c'est sans compter les personnes qui ont adhéré en passant par une association ou une commune qui gère la charte de manière autonome. Si la grande majorité des jardins signataires sont en Suisse romande, on en recense dans tout le pays, et même quelques-uns dans les pays limitrophes.

Il est intéressant de noter que beaucoup de jardins signataires sont situés à des adresses prédestinées: le chemin des mésanges, la rue des saules, la route des étangs...

• Rue des Tritons (conte)

 

Agenda

17 Janvier • CIP-Tramelan

Chauve-souris sur un tronc d'arbre

Le mercredi 17 janvier, à 19h30, au Centre interrégional de Perfectionnement (CIP) de Tramelan (BE), Valéry Uldry donnera un conférence sur les chauve-souris du Jura bernois (une vingtaine d'espèces peuvent y être observées). Il présentera les mesures de protection qu'on peut appliquer pour favoriser ces mammifères volants, et notamment la Charte des Jardins (entrée: CHF 15.-). Ce biologiste indépendant est aussi à l'origine d'un programme pour la protection des Rouges-queues à front blanc à la Chaux-de-Fonds, qui associe Charte des Jardins et pose de nichoirs spéciaux.

• Informations sur la conférence

 

1001 sites Nature en ville

1001 sites nature en ville

1001sitesnatureenville.ch est un nouveau site internet participatif dédié à la nature en ville dans le canton de Genève. Il présente des projets de toute taille, menés par des privés, des associations, des communes ou l'Etat – souvent en partenariat entre plusieurs de ces acteurs. Le but est de partager les expériences et de motiver la création de nouveaux projets, afin que la nature trouve davantage de place en zone urbaine.

Les personnes qui ont des projets à présenter peuvent d'ores et déjà s'inscrire sur le site et proposer leurs informations et leurs photos. Le contenu sera ensuite retravaillé par des modérateurs, afin que les pages gardent une concision et une esthétique qui facilite le partage sur les réseaux sociaux. L'ouverture officielle au public est agendée pour le printemps 2018.

• 1001 sites Nature en ville

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