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Favoriser la petite faune

 

Cherchez 14 trucs
qui favorisent la faune
dans le jardin.

 

Passage aérien

En taillant les arbres, on peut s’entendre avec le voisin pour conserver des branches de passage pour les écureuils.

Cavité pour nicher

Conserver un vieux tronc creux: c’est une aubaine pour les oiseaux cavernicoles, telles les mésanges. Il offre aussi des abris à de nombreux insectes qui servent de nourriture aux oiseaux.

Laisser grainer

Avant de couper ou d’arracher les herbes et fleurs fanées, les laisser finir leur cycle de reproduction: les graines profiteront à la faune du jardin.

Mur habitable

Lors de la construction d’un mur, prévoir des cavités pour les nids des oiseaux à environ 1,80 m du sol. Pour en créer dans un mur en béton, on peut placer une portion de tuyau d’évacuation en PVC, bien graissé sur l’extérieur pour pouvoir le retirer facilement lorsque le béton sera sec. Limiter ensuite la taille de l’entrée avec des pierres plates (un chat pourrait atteindre le nid depuis le haut du mur).

Petits fruits bienvenus

Les arbustes sauvages indigènes offrent des fruits aux animaux qui passent l’hiver dans nos jardins. Beaucoup de plantes vendues en jardinerie ont, hélas, des fleurs stériles qui ne produisent pas de fruits.

Pas de papillon sans chenille

Nos papillons commencent leur vie sous forme de chenilles qui mangent des végétaux. Pour favoriser leur survie, le mieux est de planter des plantes indigènes et de laisser fleurir des coins de pelouse, qu’on tondra seulement après la floraison.

Bébés cachés

Après avoir sauté du nid, les jeunes merles et rouge-queue restent un moment au sol où ils sont nourris par leurs parents. Les vieilles branches et les fourrés leur servent d’abri pour échapper aux chats.

Un toit pour tous

Un tas de bois est une aubaine pour de nombreux animaux qui y trouvent une protection, de la nourriture, et l’humidité nécessaire à leur survie. Les rouge-gorge y font leur nid. Et les amphibiens, comme les crapauds et les tritons, peuvent y hiberner à l’abri du gel.

Auxiliaires du jardinier

Pour lutter contre les pucerons qui dévorent les rosiers, les arbres fruitiers et le potager, rien ne vaut les insectes prédateurs, comme les coccinelles ou les syrphes. Avoir des coins de prairie sauvage dans le jardin permet de les avoir toujours sous la main.

Bar à papillon

Alors que leurs chenilles se nourrissent en broutant seulement des espèces de plantes bien définies – et parfois une seule – les papillons boivent le nectar de toutes les fleurs. Ils apprécient particulièrement les plantes aromatiques comme la lavande, la sauge, le thym, la menthe et l’origan.

Éviter la route

L’espace d’un seul jardin ne suffit pas à nourrir un hérisson. Or, il court le risque de se faire écraser lorsqu’il doit passer par la route. Afin qu’il puisse changer de jardin sans danger, prévoir – ou créer – un passage d’au moins 12 cm de large dans un mur ou une barrière. Consulter ses voisins auparavant...

Abris d’hiver

De nombreuses espèces de papillons hibernent sous forme adulte, sous forme de chrysalide ou sous forme de chenille. Ils ont donc besoin de petits coins ou le gel ne les atteindra pas: tas de pierres, tas de bois, tas de feuilles, vieux arbres au bois plein d’anfractuosités. Les murets en pierre sèche (sans ciment) sont idéaux.

Matériau pour nids

Pour bâtir leurs nids, les oiseaux ont besoin d’herbe et de feuilles sèches, de mousse et de brindilles de bois. Au printemps, ils seront ravis de trouver dans le jardin des déchets végétaux de l’automne précédent.

Pondoir à lézards

Les lézards aiment le soleil et les pierres. Mais si on veut leur donner plus de chance de survivre, l’idéal est de creuser la terre, en-dessous d’un tas de cailloux ou d’un mur de pierre sèche, sur une profondeur de 50 cm, puis de remplir le creux avec quelques grosses pierres et du sable dans lequel ils déposeront leurs œufs.